Attention si vous remplissez entièrement votre bouteille avec du gaz liquide il y a de
GROS RISQUES : gazinière transformée en lance flammes ou bouteille qui explose suite à une augmentation de la température ambiante. Aucun métal même très épais ne peut résister à une dilatation et pression hydraulique (pas de soupape de sécurité sur une bouteille de GPL). C'est comme ça que plusieurs taxis GPL explosaient chaque été à Madrid !! (avant que soupapes et contrôle strict du remplissage soient imposés).
Dans la bouteille pleine il doit
TOUJOURS y avoir une partie de gaz suffisante pour éviter les trop fortes surpressions dues aux variations de température, l'équilibre entre les phases liquide et gazeuse se faisant automatiquement.
Soit on pèse le gaz transféré précisément, c'est ce que font les centres de remplissage, ce n'est pas impossible à faire sur un bateau mais il faut une bonne balance; ou alors on a recours à des techniques utilisées par les anciens en immergeant la bouteille vide dans l'eau (douce pas dans la mer !) et arrête le transfert quand elle commence à couler (le volume de la partie gazeuse correspondant au poids de la bouteille pleine selon l'ami Archimède). A nouveau pas impossible à réaliser dans un environnement bateau mais pour une 13 kg il faut un gros bac ou tonneau d'eau douce, comme ceux utilisés par les mécanos de moteurs hors bord. Il faut aussi un portique ou un arbre pour suspendre la bouteille pleine au dessus de la vide.
C'est souvent un processus lent et parfois fastidieux, la bouteille pleine (initialement) pouvant givrer suite à la détente du gaz.
AMHA mieux vaut parfois jouer de la persuasion et éventuellement du pinceau pour échanger ses anciennes bouteilles
En conclusion pas impossible à réaliser mais pas le moins compliqué pour se réapprovisionner en gaz !