Je pense aussi que ces systèmes n'ont pas vraiment d'utilité sur nos bateaux, à part peut-être un système ingénieux de hook, mis au point d'ailleurs par Karver, pour les GV à corne qui risquent d'apparaitre de plus en plus sur nos voiliers (ex GV à corne en option sur l'Ovni 400 pour le rendre plus véloce), Augmenter la surface de voiles sans avoir à allonger le mât est particulièrement intéressant sur un dériveur.
Pour les hook de voiles d'avant, les avantages sont expliqués sur le site de Karver : https://www.karver-systems.com/fr/en-savoir-plus.html , voir intérêt d'un hook de drisse externe; d'autres fabricants de gréement ou d'accastillage comme Profurl ou Facnor en produisent aussi, mais cela semble concerner les voiliers de course ou la grande croisière / maxis.
Je suis par contre assez surpris par cette affirmation :
nunki a écrit:le principal avantage des hooks de GV, GK, et J, c’est de réduire la compression du mat par la drisse
quand on consulte les catalogues de fabricants de mâts la sélection se fait généralement sur les inerties transversales et longitudinales. En prenant z suivant l'axe du mât don xy plan d'une section perpendiculaire on regarde Ix et Iy voire SMx et Smy (I pour un mât alu à remplacer par El pour un profil carbone)
Pour faire plus simple, en prenant l'exemple d'une construction bois la résistance d'un poteau à la compression suivant son axe est toujours très élevée, l'élément déterminant des sections provenant des poutres supportées par ce poteau qui fléchissent sous les charges transversales.
Aussi quand la voile est étarquée que ce soit par le haut ou le bas, on déplace certes les points d'efforts, par ex. hook à la place du rea de drisse, mais les charges devraient rester semblables ? Peut-être que ce qui importe c'est la manière dont la pièce d'accastillage est ancrée dans le mât ?
N'étant pas vraiment spécialiste en gréement et encore moins en mât carbone, je peux me tromper !