Citation article de Voiles Mag. du 9 Aout 2019 :
Depuis une vingtaine d'années le gréement à barres de flèche poussantes s'est largement imposé pour des raisons avant toutes financières...en pouvant faire revenir tout le haubanage sur une seule cadène associée à un seul renfort ou tirant
et aussi moins de câbles et profil de mât inf. d'où moins de poids dans les hauts ce qui nécessite moins de lest à stabilité comparable, le plomb est cher !
Pour un voilier de croisière standard, je trouve bien l'idée d'une bonne stabilité de mât initiale et de pouvoir supprimer les bastaques. La grande majorité des équipages de croisière ne modifient jamais les réglages de mât en navigation; moi le premier car n'ayant pas un joli ridoir de pataras réglable; et les bastaques à chaque virement de bord c'est gênant pour prendre l'apéro !
Sur un voilier de voyage qui va aller loin ça ce discute, car des bastaques seront vraisemblablement toujours à poste pour reprendre les efforts sur le mât derrière l'étai de trinquette, voile utilisée par vent fort et même parfois très fort lorsque sur enrouleur, à la place d'un tourmentin pas toujours facile à gréer. Et puis on n'a pas trop envie d'abimer sa grand voile prématurément et tendance à surdimensionner le profil du mât plutôt que l'inverse.
Par contre le plus grand écart entre les cadènes de pair avec un génois à faible recouvrement ou un solent semble utile, ne serait-ce que pour éviter de devoir changer l'écoute de l'intérieur à l'extérieur des haubans, ou alors devoir doubler les écoutes.