par SABBA » 09 Nov 2019, 10:56
Bien des critères me semblent plus importants qu'une longueur de flottaison statique pour comparer ces voiliers
Pour un voilier d'occasion relativement ancien c'est tout d'abord l'état et l'équipement par rapport au prix qui prévaut (une lapalissade)
Pour un voilier de voyage et un dériveur intégral en aluminium, c'est d'abord le confort de l'équipage en navigation et au mouillage, le volume habitable, la capacité de charge (autonomie), le plan d'aménagement disponible en fonction de son équipage et son programme (ex nombre et emplacement des couchettes), avant la performance.
Pour la performance c'est d'abord un jeu de voiles bien taillé (et des voiles correctement réglées), des appendices profilés (ex dérive NACA, pas dispo sur ces anciens modèles), une carène propre, une hélice repliable, un centrage des poids, et bien sûr la forme de carène dont la longueur de flottaison n'est qu'un paramètre parmi beaucoup d'autres (ex déplacement, lest, répartition des volumes et des aires, cf courbe des aires, Cp, Lcb, lignes d'eau, déformation de la carène à la gîte, passage dans la mer formée, etc)
Accessoirement le class40 (voilier de 12m sans utilisation de fibre de carbone interdite pour limiter les coûts, ni foils, ni quille pendulaire) Crédit Mutuel visiblement le plus rapide de la flotte et actuellement en tête de la transat vers le Brésil est celui qui a la longueur à la flottaison la plus courte !
Je ne dis pas que la longueur à la flottaison n'est pas importante sur un voilier "archimédien" plus lourd, mais c'est loin AMHA d'être un des premiers critères de sélection pour un voilier de voyage ancien...