J'ai jeté un coup d'oeil aux polaires postées sur ce site, page partage du Portail, qui me paraissent assez proche de la réalité pour le 435. Peut-être peux-tu extrapoler par exemple en utilisant les longueurs de flottaison relatives en attendant que les propriétaires de 385 et 395 mettent des fichiers en ligne; n'est-ce pas André ?
Si il est vrai que les dériveurs intégraux en général et plus particulièrement les ovnis ne sont pas des champions des allures de près; les gentlemen ne font pas de près serré ?!, je crois qu'il est bon de rappeler ce qui est bien connu des propriétaires de ces bateaux (gentlemen ou non) :
1/ tout d'abord rechercher le meilleur compromis vitesse/cap pour bien progresser au vent . Les centrales de navigation actuelles nous facilitent la tâche, voir VMG, etc. C'est vrai pour tous les voiliers, mais encore plus notable pour les dériveurs intégraux et OVNI car carène large et profils des appendices faisant que bateau et vitesse vont "décrocher" rapidement si l'on privilégie trop le cap. Par expérience j'aurais tendance à en fait privilégier la vitesse, ma GV étant toujours assez "ouverte", et surtout sur les grands trajets.
Sur un dériveur la forme des appendices : dérive & safran, par exemple NACA ou pas est beaucoup plus importante et ceci contrairement à beaucoup d'idées reçues, que la forme de la coque : bouchains ou en forme. Penser par exemple au profil d'une aile d'avion, beaucoup plus important que la forme du fuselage sur l'angle de décrochage induit.
2/Si ton angle total de 120 degrés d'un bord sur l'autre ne me parait pas aberrant, mais à cette allure je garderais une bonne vitesse, le fait d'enrouler le génoa même partiellement est en fait très vite pénalisant, ceci étant valable aussi pour tous les voiliers. Dans la brise une trinquette bordée plate ou encore mieux un solent par exemple sur emmagasineur, pas besoin d'un étais largable supp. dans ce dernier cas, donneront de facto un meilleur cap.
Voilà en espérant que ce laïus te sera utile
