Bonjour,
La mini bouteille ne semble pas faire de sens, et oui, potentiellement dangereuse.
Pour la sécurité:
- il existe des petits blocs (3l) avec gilet adapté et qui donnent environ 15 minute d'autonomie - idéal pour désembouraquer l'hélice
- les blocs un peu sérieux (aux environ de 12l alu ou acier c'est selon) offrent une bonne heure d'autonomie mais nécessitent l'équipement complet (stab etc), par contre les interventions complexes peuvent être abordées sans trop de souci (yc remplacement hélice)
Les blocs doivent être ré-éprouvés régulièrement, dès que l'on sort des sentiers battus, les procédures sont différentes et il n'est pas rare que certains clubs refusent de gonfler des blocs approuvés dans d'autre pays (ex NZ, Japon).
Nous pratiquons la plongée récréative et avons 3 blocs de 12l + 1 de 3l à bord (plus une bonbonne d'02 au cas où mais sans trop d'espoir si pépin grave).
Compresseur: Coltri thermique (idem Bauer mais moins cher) sur un moteur Honda GX160 hyper robuste. Pas de souci majeur depuis 2008. Essence stockée pour compresseur et annexe. Pendant les mouillages "plongée", le compresseur est déplacé sur la plage avant et les blocs sont manutentionnés (gonflage 20 minute par bloc à 200b).
S'il y a des voisins sympa, on fait attention à ne pas gonfler n'importe quand.
Très important: s'assurer de la qualité de l'air aspiré (d'où l'intérêt de la plage avant) autrement, on finit par remplir le bloc avec le CO/CO2 d'échappement, pas bon. Si compresseur sur la jupe ou bien électrique dans un coffre, rajouter un flexible aérien pour l'air frais; nous n'envisagerions pas de faire tourner un compresseur thermique dans un coffre (vapeurs explosives).
Compresseur électrique: super génial si générateur dispo, pas certain que 3kW soit suffisant - groupe diesel sont encore cher mais c'est une occasion de repenser tout le navire.
FBI (fausse bonne idée): vouloir entraîner un compresseur avec le moteur in-board
