Stabilité des dériveurs intégraux ovni et mauvais temps

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Messagepar Nunavut » 18 Oct 2007, 14:36

C'est vrai que la puissance de certaines déferlantes doit être tout bonnement phénoménale, mais il ne faut pas négliger la force du vent non plus, ne serait-ce que sur le fardage des structures (de lourdes voitures américaines s'envolent au passage d'un "peu" de vent ... dans un cyclone :wink: ), c'est un tout !

Pour la dérive, celle des ovnis n'étant pas lestée (rapport de plus de 1 à 10 entre le poids de la dérive et le lest du voilier) je ne crois pas que ça aura une incidence déterminante pour se redresser, qu'elle soit sortie ou non . Donc différent d'un quillard avec une grande partie de son lest très bas par ex. dans un bulbe en bout de quille.

Je ne vois pas non plus de graves conséquences si elle devait rentrer d'un coup dans le puits de dérive suite à une rupture d'un bout ou de l'hydraulique, à part un gros boum ! le puits de dérive me semble costaud, de toute façon une fois à l'envers c'est au dessus de la ligne de flottaison ... enfin si le bateau flotte encore ! :lol:
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Messagepar Ymanja » 18 Oct 2007, 20:00

Perpete a écrit:Qui veut essayer ?

Non merci je n'ai pas envie d'essayer non plus ! Des membres de ce forum ont une certaine "expérience", mais bon ce n'est pas à moi d'en parler !

Par contre je crois qu'il est en fait toujours possible de prévoir le pire et de faire en sorte de pouvoir survivre une fois à l'envers . Rappellez vous Tony ? Bullimore dans un Vendée Globe Challenge particulièrement difficile et qui avait été retrouvé OK par les secours Australiens à l'intérieur de son canote, et si je me rappelle bien après plusieurs jours sur le dos !
Donc pour commencer, déjà s'assurer que le bateau sera toujours étanche une fois à l'envers, par ex. posséder des tapes de qualité pour fermer les boites dorades et autres aérations, pouvoir tout caler à l'intérieur, fixer ses planchers, etc etc
Si deus quizer !
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Messagepar GJOA » 19 Oct 2007, 13:21

Je suppose que vous parlez de navigations extrêmes là ?
C'est vrai que pouvoir rester dans un bateau flottant à l'envers, comme l'a fait Tony Bullimore ou d'autres coureurs sur des catas, améliore nettement ses chances de survie pour ceux qui prévoient une petite virée dans les latitudes Sud, mais bon ne me semble pas si simple que ça !
D'accord pour rendre possiblement étanche toutes ses aérations, fixer ses planchers, vérifier l'étanchéité du passage des cables de mât, mais pour la descente ça se corse ! Ai déjà vu des bateaux plus "typés Grand Sud" avec en fait un grand panneau de pont étanche en biais, mais même sans aller jusqu'à la porte alu totalement étanche, cela nécessite déjà un travail important d'adaptation sur la descente des Ovnis ... et pas très pratique en Bretagne Sud ou dans les alizés !
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Messagepar IGLOO » 02 Déc 2007, 20:04

Salut. Je découvre le site et ce forum et je voudrais ajouter mon grain de sel marin.
Tout d'abord, répondre à ceux pour qui un DI pourrait ne pas convenir à certaines navigations un peu "spéciales".
Jimmy a tout dit lorsqu'il nous affirme qu'il faut avoir de la chance en navigation comme dans la vie en général. Partant de ce principe, il faut se poser la question de savoir si on veut tenter sa chance dans ces zones.
Si la réponse est oui, alors un bateau en métal est sans aucun doute le meilleur choix. Alu ou acier, le débat est entendu maintenant. Quillard ou DI? Il est très facile de savoir ce que peut faire un DI que ne peut pas faire un quillard! Pour les OVNI à dérive "non-pesante", jouer avec avec le plan anti-rérive à la mer comme près de la côte. Je ne m'étends pas, cela a été dit.
Qu'est-ce que ne peut faire un DI que fait un quillard, vraiment?
Voila le deuxième aspect du problème qui interroge beaucoup.
- Le gros temps. La théorie, les courbes de stabilité, etc ... sont affaire de constructeurs et d'experts qui ont à répondre à des normes définies par la loi Le respect des ces règles font que pour la loi il n'y a plus différences entre les bateaux par exemple en catégorie A: quillards ou pas tous dans le même sac. A c'est A.
Nous, les navigants, nous devons nous plcer dans une vue dynamique et seulement dynamique du problème du gros temps. 90° de gite et on change de monde. Fini Eole bonjour Neptune. C'est à dire que la compétence d'Eole s'arrête à, mettons, 90° de gite. Il doit passer la "main" à Neptune mais il est son complice en ce qu'il fait la mer. Seule la mer peut vous mettre en danger de chavirer et autre culbutage. Et là on retrouve la chance, le skipper et le bateau, dans l'ordre qu'il vous plaira. Parce que un AVS de 124° ou 145° n'y changerons rien et remonter du même coté ou faire le tour complet tient du caprice! Le temps mis à revenir reste à mon avis un "détail" de l'histoire. Que le bateau soit préparé et pêt à ce genre d'exercice, reste essentiel et aide considérablement sa "chance".
-Le près. Plus on est léger, plus on a la meilleure toile, surface et forme, meilleur est le barreur au mieux c'est. Sans parler de la concentration nécessaire à l'efficience. No comment! Heureusement, on sait comment éviter au maximum cet exercice cruel même s'il y a des fois ou on n'a pas le choix. Toujours comparer ce qui est comparable.
C'était, j'en ai bien conscience, un gros grain de sel. Désolé.
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Re: Stabilité des dériveurs intégraux ovni et mauvais temps

Messagepar Borderline » 06 Jan 2012, 20:52

Pour Ymanja,

Le laser un petit engin de plage !! qui est quand même depuis qq années un bateau de série Olympique !!
Je tenais à le signaler !! mais c'est pas un scoop... Il est vrai que ce petit dériveur est à la base un dériveur de découverte et qu'ont vite adoptés les clubs pour sa simplicité. C'est un excellent outil pédagogique pour apprendre à barrer à tenir un cap vent arrière. Ce petit dériveur a formé de très grand tacticien et stratège Français qui sont d'ailleurs encore sur le circuit Olympique. On comprend tout de suite comment se comporte un dériveur dans la piaule dérive haute !! Donc, cool sur la barre au portant dans la piaule !! Anticipation du roulis !!
Un bon barreur est un gage de sécurité supplémentaire, quelque soit le bateau, DI ou Quillard...
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